décembre 26, 2012

A brief history #3 | MAVERICK Bikes



La société MAVERICK qui a été pionnière dans les fourches inversées et a crée la tige de selle réglable Speedball a fait banqueroute en janvier 2012.
Maverick a été fondée par Paul Turner, fondateur de Rockshox et l'ingénieur Franck Vogel qui dessina ce qui allait devenir l'un des dessins de suspension les plus fiables jamais réalisé : le MonoLink en 1999. (...)

MAVERICK was the brainchild of RockShox founder Paul Turner and engineer Frank Vogel, who began sketching out what would become one of the longest-running suspension designs ever devised—the MonoLink—back in 1999. (...)



novembre 30, 2012

A brief history #2 | KLEIN Bikes

KLEIN est un fabricant américain renommé de vélos, créé dans les années 70 par Gary Klein, un ingénieur issu du M.I.T, alors encore étudiant. La compagnie fusionna avec TREK en 1995 mais disparu fin 2006. Gary Klein a beaucoup oeuvré pour l’émergence d'un vélo moderne par ses inventions, le design de ses vélos et leurs innovations techniques. Depuis lors, le fondateur s'est tournée vers sa passion pour les télescopes (voir plus-bas)

Voir Aussi : Les couleurs Klein

KLEIN is a famous American manufacturer of road and mountain bicycles. The company was founded in 1973 by Gary Klein, a M.I.T Graduate. The company was purchased by Trek in 1995, but finally disappeared in 2006. Gary Klein is an inventor, bicycle designer and innovator of the oversized tube aluminum bicycle, now a mainstay in the cycling market. In recent years, he has shifted his focus to manufacturing telescopes. (please click hereunder)


See Also :  klein bikes color-schemes
Klein Mantra

septembre 17, 2012

Carnet de voyage #3 | Afrique du Sud : de la savane aux manchots



Afrique du Sud | Johannesbourg la multifacette

C'est une métropole d'Afrique du Sud, fondée en 1886 au Transvaal et actuelle capitale de la province de Gauteng, la plus riche d'Afrique du Sud.
L'agglomération de Johannesburg-Prétoria est une des trente régions métropolitaines les plus grandes du monde avec près de dix millions d'habitants et est l'une des six villes mondiales d'Afrique. Johannesburg est parfois désignée à tort comme la capitale de l'Afrique du Sud.
Située sur le gisement aurifère du Witwatersrand, Johannesburg est considérée néanmoins comme la capitale économique du pays où se situe la bourse d'Afrique du Sud. Elle est aussi le site de la cour constitutionnelle sud-africaine.


Afrique du Sud |  Soweto, ville cliché


South Western Township est une banlieue noire (appelée township) en Afrique du Sud, située à 15 km au sud-ouest de Johannesburg, dans la province du Gauteng (Transvaal).
Il fait partie de la municipalité de Johannesburg (quartier 6 et 10). Soweto comprend plusieurs quartiers, certains aisés, d'autres très pauvres et des bidonvilles. Soweto demeure une des régions les plus pauvres d'Afrique du Sud.


En 1951, en application des nouvelles lois d'apartheid, Soweto fut conçu pour recevoir des résidents uniquement noirs. À cette fin, des quartiers entiers, peuplés de Noirs ou racialement mixtes, assez proches des villes, furent classifiés comme zones blanches (ou zones pour gens de couleurs, métis ou indiens). En conséquence, les habitants noirs furent chassés de ces quartiers requalifiés comme à Sophiatown et envoyés à 15 km au sud-ouest de Johannesburg sur des terrains rachetés à des fermiers par le gouvernement et qui étaient connus sous leurs noms de Doornkop, Klipriviersoog, Diepkloof, Klipspruit et Vogelstruisfontein. Ces terrains allaient former l'ossature de Soweto.
À l'origine, banlieue noire constituée de petites maisons alignées, Soweto allait connaître une croissance démographique fulgurante, marqué par la construction de bidonvilles et l'insuffisance des services publics, incapables de s'adapter à la demande en électricité et en eau potable. En 1976, les émeutes de Soweto firent entrer le township dans l'actualité internationale quand le gouvernement rendit obligatoire l'enseignement de la langue afrikaans.
Durant les années 1980, le township est le symbole de la résistance noire à l'apartheid.



Afrique du Sud | Pretoria ville d'histoire
Ville d'Afrique australe et capitale administrative de l'Afrique du Sud, Pretoria fut également de 1860 à 1902 la capitale de la république sud-africaine du Transvaal. Elle est située aujourd'hui dans la province du Gauteng.
Son surnom est la ville des Jacarandas en référence aux centaines de milliers d'arbres qui fleurissent lors du printemps austral et donnent une teinture mauve à la ville.Le nom de la ville a été choisi en hommage à Andries Pretorius, un boer natif de Graaff-Reinet (colonie du Cap) et chef voortrekker, vainqueur de labataille de Blood River contre les Zoulous en 1838 lors du Grand Trek. Ville très majoritairement afrikaner, elle devient le symbole de l'apartheid lors de la seconde partie du xxe siècle. Ville paisible sise au milieu de ses collines dont les plus hautes furent coiffées de bâtiments officiels (Union Buildings, université d'Afrique du Sud) ou de monuments (Voortrekker Monument), avec ses rues tirées au cordeau, Pretoria était depuis longtemps fréquenté par tous les groupes raciaux, du moins, durant la journée. Ses banlieues résidentielles blanches furent longtemps peu murées et certaines d'entre elles à l'instar de Verwoerdburg finirent pas constituer une municipalité à part entière. 
le Voortrekker Monument, inauguré en 1949, le monument le plus visité de la ville, est une sorte de Panthéon de l'histoire afrikaner et se trouve sur une colline qui surplombe Pretoria.
Statue de Paul Kruger par le sculpteurAnton van Wouw et le Raadsaal sur Church Square



Afrique du Sud | Blyde River Canyon, majesté géologique
Le Blyde River Canyon est situé en Afrique du Sud dans l'est du Transvaal dans la province de Mpumalanga .
La traduction française donne "le Canyon de la rivière de joie" et en afrikaans "Blyderivierspoort".
Le Mpumalanga est situé dans la partie nord de la chaine de montagne des Drakensberg.
le canyon fait 26 kilomètres de longueurs et 800 mètres de profondeur. Il est traversé par la rivière Blyde (joie).


Afrique du Sud | Kruger Parc, le safari pour photographes
Le Parc national Kruger (Kruger National Park) est la plus grande réserve animalière d'Afrique du Sud.
Sa taille est de plus de 20 000 km², est long de 350 km du nord au sud et large de 60 km d'est en ouest.
Le parc est situé dans le nord-est de l'Afrique du Sud, dans l'est du Transvaal.
Le Kruger est bordé à l'ouest et au sud par les provinces du Limpopo et du Mpumalanga, au nord par le Zimbabwe, et à l'est par le Mozambique.
Le parc Kruger est aujourd'hui regroupé avec le parc national Gonarezhou au Zimbabwe et avec le Parc national Limpopo au Mozambique dans le grand parc transfrontalier du Limpopo.



Afrique | Swaziland : polygamie et népotisme

Le Royaume du Swaziland, en swati Swatini et Umbuso we Swatini, parfois appelé Ngwane, est un pays d'Afrique australe enclavé par l'Afrique du Sud et bordé par le Mozambique. Cette nation ainsi que ses habitants doivent leur nom au roi du XIXe siècle Mswati II. Le Swaziland est un petit pays, pas plus de 200 km ne sépare le nord du sud et 130 km entre l'est et l'ouest. La partie ouest du pays est montagneuse, elle descend vers la partie Est où l'altitude est moins importante. Le Swaziland offre une grande variété de paysages : des montagnes le long de la frontière avec le Mozambique, des savanes à l'Est et des forêts tropicales dans le nord-ouest. Plusieurs fleuves traversent le pays, tel que le Lusutfu. Le Swaziland n'a pas d'accès à la mer.
L'économie du Swaziland est caractérisée par un très lourd taux de chômage de 34 % ; soit le 170e rang mondial en 2004. Les exportations qui représentent une entrée d'argent de plus de 900 millions de dollars ne couvrent pas le coût des importations, qui représentent plus d'un milliard de dollars. La balance commerciale est déficitaire de 72 millions de dollars. En 2001, le PNB s'élevait à 1,4 milliard de dollars. La croissance à 1,6 % en 2001 et à 2 % en 2006. Le Swaziland doit faire face à des problèmes de développement importants. Le pays est au 125e rang mondial pour l'IDH, malgré une aide internationale en 2001 de 104 millions de dollars. Les deux tiers des habitants vivent en effet sous le seuil de pauvreté. Dans le même temps, 10 % de la population détient 50 % des richesses du pays.

Afrique du Sud | KwaZulu-Natal 

Le « KZN » est une province de l'Afrique du Sud. Il représente une fusion de l'ancienne province de Natal avec le bantoustan zoulou de KwaZulu. La province la plus peuplée de l'Afrique du Sud, le KZN se nomme justement la province jardinière et reste très largement zouloue. Il s'étend du Swaziland et du Mozambique jusqu'au Cap-Oriental au sud. Dans l'intérieur, le KZN est limitrophe du Royaume de Lesotho et des provinces de l'État-Libre et de Mpumalanga. Il reste une monarchie zouloue dans la province. Les monts du Drakensberg (les « montagnes du Dragon » en afrikaans ou uKhahlamba en zoulou) traversent la région. Le parc classé sur la liste du patrimoine mondial protège la faune, la flore et les nombreux vestiges archéologiques locaux. L'un des plus beaux panoramas de la région est très certainement l'Amphithéâtre. La province compte aussi avec la prestigieuse Réserve d'Hluhluwe-Umfolozi.

Afrique du Sud | Durban 

L'ancien Port-Natal est une ville d'Afrique du Sud située dans la province du KwaZulu-Natal au bord de l'océan Indien. Elle est l'ancienne capitale de la colonie et de la province du Natal.
Durban est le plus grand centre de l'océan Indien et le plus grand port d’importation et d’exportation d'Afrique du Sud. En 2004, son port avait ainsi traité 1,6 million de conteneurs EVP et 25 millions de tonnes de marchandises. Située dans une région où sont cultivés de grands champs de canne à sucre, Durban est ainsi le plus grand port sucrier au monde.
Elle est aussi une ville industrielle réputée pour ses raffineries de sucre, son industrie textile et ses usines de fabrication de peintures, de savon et de conserveries. Un petit tour sur le port pour déguster un "fish and chips local" permet de se rendre compte de la grande activité logistique de la ville.




Afrique du Sud |  Franschhoek

“Capitale gastronomique de la région du Western Cape” Franschhoek est réputée pour la qualité de ses restaurants, ses hôtels et établissements de renommée internationale. Franschhoek signifie “le coin des Français” en hommage aux familles de Huguenots venues s’installer dans la région au 18th siècle. Entourée de splendides montagnes, Franschhoek est une petite ville sympathique pour venir flâner dans les nombreuses galeries d’art, magasins artisanaux, antiquaires. Amateurs de vérité sociologique, passez votre chemin: vous êtes dans un localité tournée pour le touriste ! Reste que la région viticole du Cap est située dans de superbes vallées entourées d'impressionnantes montagnes rocheuses, elle vaut vraiment le détour pour son côté Européen affirmé.





Afrique du Sud |  Le Cap 

Kaapstad en afrikaans, Cape Town en anglais, iKapa en xhosa est une ville d'Afrique du Sud, capitale de la colonie du Cap (1652-1910) puis de la province du Cap (1910-1994). Elle est actuellement la capitale provinciale du Cap-Occidental.
Depuis 1910, Le Cap est également la capitale parlementaire du pays aux côtés de Pretoria (capitale administrative) et de Bloemfontein (capitale judiciaire).
La ville du Cap, fondée en 1652, est considérée comme la cité-mère d'Afrique du Sud. Ville la plus australe du continent africain, elle est établie sur les rives de la baie de la Table et est surmontée par la Montagne de la Table coiffée de deux pics nommés Lion's Head et Devil's Peak. 

À la sortie de la période d'apartheid, Le Cap est une agglomération principalement métis (50 %) comprenant une forte minorité blanche (27 %) et une minorité noire (23 %). La langue maternelle des résidents du Cap est l'anglais (51 %) suivie de l'afrikaans (43,72 %). Au niveau de l'agglomération, la langue maternelle dominante des résidents est l'afrikaans (41,4 %) suivi de l'anglais (27,9 %) et du xhosa (28,7 %), en très nette augmentation depuis les dernières vagues migratoires.

En 2006, la municipalité du Cap a admis une pénurie de 260 000 logements alors que la région accueillait chaque année environ 48 000 immigrants, venus de provinces plus pauvres. Cette immigration galopante bouleverse les équilibres démographiques. Le plus grand township d'Afrique du Sud, le quartier de Khayelitsha, se trouve dans la banlieue du Cap
Le port du Cap est le deuxième port de passagers et de marchandises d'Afrique du Sud. Un quartier de divertissements y a été aménagé en 1988 le long duVictoria & Alfred Waterfront. Le site propose un imposant centre commercial, des hôtels luxueux, des boutiques de souvenirs, des restaurants et un aquarium (le Two Oceans Aquarium). De ce Waterfront, les visiteurs peuvent se rendre en bateau pour une excursion à Robben Island, aller voir la colonie d'otaries de Duiker Island ou prendre un ferry pour Hout Bay ou Simon's Town.





L'origine du nom de la ville fait référence au Cap de Bonne-Espérance situé à plus de 47 km au sud de son centre historique. 
La route du littoral passe par les villégiatures et villages touristiques de Millers Point, de Simon's Town (une colonie de manchots du Cap vit sur sa plage des rochers à Boulders Beach), de Fish Hoek, de Kalk Bay et de St. James, jusqu’à Muizenberg.


Afrique du Sud | pour conclure


Quel pays ! Mêlant la douceur des mets, la variété des paysages, la diversité de la faune avec une mixité culturelle impressionnante, l'Afrique du Sud est vraiment un pays à visiter. Par contre, à l'époque où je l'ai visité (milieu des années 2000), le pays reste dangereux : pour routards confirmés ou pour clients de Tour-opérators qui accepteront les couches-feu précoces dans des hotels de luxe aux prestations ambitieuses mais au charme limité. Autant privilégier de vieux hotels au charme plus surranné mais tellement plus vrais. Reste la violence encore assez palpable si on déambule dans certains quartiers seul mais aussi si on se base sur la recrudescence de société de sécurité, de caméras et le nombre de maisons entourées de hauts murs et de barbelés. Très étonnant pour nous autres européens habitués à la quiétude urbaine.

septembre 05, 2012

Nuancier de Styles # 3 | Chaise Tolix - icône du Design français



La chaise Modèle A reste une icône de l’esthétique industrielle : depuis son lancement en1934, elle est entrée dans les collections du Centre Pompidou, du MoMa de New York et du Vitra Design Museum. 

Ce siège mythique en tôle emboutie s’est imposé «par sa solidité à toute épreuve, sa légèreté inégalée, sa propreté facile à garder», avantages auxquels venait à l’époque s’ajouter «celui du prix réduit».
Xavier Pauchard (1880-1948), pionnier de la galvanisation en France, se révèle au lendemain de la Guerre 14-18, un entrepreneur visionnaire et inventif à la tête d’une florissante manufacture d’articles ménagers en tôle galvanisée basée en Bourgogne. C’est en 1927 qu’il dépose le nom Tolix au moment où il se convertit à la «production de sièges, fauteuils, tabourets, meubles métalliques».

Inoxydables, robustes, empilables, les différents modèles imaginés par Xavier Pauchard trouvent d’emblée leur place à l’intérieur des ateliers, des bureaux, des hôpitaux autant qu’en plein air, à la terrasse des cafés et dans les jardins publics. Embarquées à bord du paquebot Normandie en 1935, ces chaises peuplent aussi les allées de l’Exposition Internationale des Arts et Techniques en 1937. Un mobilier pour enfants voit le jour en 1935, sous l’étiquette «La Mouette». À la fin des années 1950, alors que son fils Jean lui a succédé, Tolix et ses quatre-vingts ouvriers fabriquent près de 60 000 unités par an. Cette entreprise longtemps prospère est restée dans la famille jusqu’en 2004.

La renaissance de la marque Tolix se fera grâce à Chantal Andriot, ex-directrice financière, qui s’est lancée dans l’aventure avec une poignée de salariés pour racheter Tolix. L'esprit de la manufacture experte en mobilier utilitaire est resté, perpétuant la double exigence de qualité et d’innovation. En 2012, la moitié du chiffre d’affaires de Tolix est réalisée à l’export, dont la moitié pour les seuls États-Unis.

source : Tolix.fr

Music Mood #7 | Lou Doillon - ICU


septembre 04, 2012

Point de Vue #1 | L'obsolescence programmée et le retour du troc




La société se porterait bien mieux sans obsolescence programmée, des produits durables sont faciles à faire mais évidemment contre-productifs pour l'industriel. Je me souviens de cette histoire contée par un de mes professeurs de Marketing durant ma formation. Moulinex (si je me souviens bien) fabriquait dans les années 60 de superbes moulin à café (oui, oui, l’époque du café en grains n'était pas révolue!), le problème était que ces moulins étaient trop bien pensés et trop durables : on a donc demandé aux ingénieurs de plancher sur une solution pour raccourcir la durée de vie des moulins à café. La notion d'obsolescence programmée était née...

Il y a plein de possibilités de programmer l'obsolescence : soit rendre le produit inutilisable, soit le rendre démodé par l’apparition de nouveautés, soit faire émerger le besoin de nouveauté (ou de renouvellement) chez le consommateur...

Les produits, viables économiquement, doivent se renouveler afin d'assurer la pérennité de l'entreprise... mais avez vous besoin de changer de téléphone tous les ans ?

Face à cette course à la consommation, on voit ré-apparaître des velléités d’échange de troc, une seconde vie pour de nombreux objets du quotidien : des bourses aux vêtements, des dépôts-vente et la montée en puissance de sites comme leboncoin.fr. Un signe encourageant pour une société plus responsable et moins ego-centrée...

août 31, 2012

Video Trip #3 | The Man Who Lived on his Bike





Une idée très sympa et poétique de notre cousin canadien Guillaume Blanchet.
Longue route à lui, ses amis et... son papa, source d'inspiration !


A very nice and poetic idea of our Canadian cousin Guillaume Blanchet.
Long way to him, his friends and ... his inspirational father !


août 17, 2012

My Worx #7 | Judy Loudspeaker project - 2004


Enceinte Judy présentée lors de la Biennale Internationale de Design de Saint-Etienne en 2004.
Développement conjoint : Anthony Truchot et David Thoumazeau, designer plasticien, en parallèle de mémoires de Recherche en Design. Conseil acoustique fourni par Gilles Milot (Audax, Harman International, Leedh Acoustic). (...)
Tous droits réservés.



Judy Loudspeaker presented at the International Design Biennale in Saint-Etienne 2004.
Work done by Anthony Truchot and David Thoumazeau, visual designer, in parallel with their Design PhD. 
Advices in acoustic provided by Gilles Milot (Audax, Harman International, Leedh Acoustic).
All rights reserved.



Music Mood #6 | Agnès Obel - Riverside


Recette n°5 | Soufflé au Toblerone



Le Soufflé au Toblerone, une de ces surprises dont le souvenir fait s'émoustiller vos papilles. Heureuse découverte lors d'un séjour à Londres, dans un restaurant "Fish & Ships" assez haut de gamme (si, cela existe) : doux et croquant, chaud et fondant, sucré et caramélisé. Un régal !

Swiss Toblerone Souffles is one of these english dessert you can hardly forget... in the very positive way ! With its taste of chocolate, caramel and honey, it's just a "must try". An exquisite dessert.
Préparation : 40 mn
  • Cuisson : 17 mn
  • Temps total : 60 mn

Preparation: 40 minutesCooking time: 17 minutesTotal time: 60 minutes

août 13, 2012

Music Mood #5 | Lazy - "Wish you were Here"


Recette N°4 | Macarons Pistache (ou Chocolat...)





Le macaron est un petit gâteau granuleux et moelleux à la forme arrondie, d'environ 3 à 5 cm de diamètre, spécialité de plusieurs villes et régions françaises, et dont la recette et l'aspect varie suivant les villes. 
Dérivé de la meringue, il est fabriqué à partir de poudre d'amande, de sucre glace, de sucre et de blancs d'œufs. La pâte ainsi préparée est déposée sur une plaque de four et cuite. Ceci lui donne sa forme particulière d'une pâte figée et dorée à la cuisson.


macaroon  is a type of light, baked confection, described as either small cakes or meringue-like cookies depending on their consistency. The original macaroon was a "small sweet cake consisting largely of ground almonds" specialty of various french cities.

Most recipes call for egg whites (usually whipped to stiff peaks), with ground or powdered seeds of almonds.  Almost all call for sugar. Macaroons are sometimes baked on edible rice paper placed on a baking tray.

Préparation : 30 mn

  • Cuisson : 12 mn
  • Repos : 30 mn
  • Temps total : 72 mn

Preparation: 30 minutesCooking time: 12 minutesRest: 30 minTotal time: 72 minutes


août 08, 2012

Carnet de voyage #2 | Petra et le Wadi Rum

Le Wadi Rum

Jordanie | Wadi Rum le âpre

Le Wadi Rum est vraiment un site naturel exceptionnel à tout point de vue, que ce soient les paysages, la variété des évolutions géologiques ou les variations de couleur du sable, il offre surtout quelque chose de particulièrement rare au Proche Orient : le silence !!! Pour les cinéphiles, c'est aussi le lieu de tournage de "Lawrence d’Arabie", chef d’œuvre du septième art avec Peter O’Toole et Omar Sharif, réalisé par David Lean en 1962, récompensé par 7 Oscars.


Arrivés en fin de journée au camp de base où nos tentes nous attendent, nous allons pouvoir bénéficier d'un heureux spectacle : le désert rend absolument époustouflant le spectacle du coucher ou du lever du soleil, quelques soient les conditions. Le désert prend alors une toute autre forme : les lumières propres à ce stade de la journée rencontrent les roches ocre des alentours, créant de somptueux effets d’ombre et de lumière et donnant au spectateur l’impression que le désert tout entier se prépare résigné à la nuit. 



Jordanie | Petra l'éternelle

Après un lever de soleil, précoce, direction le Wadi Musa pour un autre lieu cher au Cinéphile : Petra, avec son temple accueillant le Graal dans "Indiana Jones et la dernière croisade".

Le trésor - Petra

Après quelques minutes de marche, l'arrivée à la fin du Wadi Musa crée les conditions à la magie de Petra : la fin du Wadi est en effet étroite et sombre, et à mesure que l’on s’avance dans ce passage (appelé le Siq), on discerne peu à peu les formes de la Khazneh qui flamboient avec la lumière du jour qui se lève. La Khazneh (le Trésorest le monument mythique de Petra : 40 mètres de haut sculptés dans la roche aux tons rouges de Petra, qui se dressent sur une falaise écrasant littéralement les visiteurs. 



L’émotion provoqué par la contemplation de la Khazneh à peine passé, nous nous perdons dans les hauteurs de Petra, les nabatéens ayant sculpté outre leurs monuments funéraires, théatre et autres temples, nombre d’escaliers sinueux dans la montagne. Ce peuple originaire d’Arabie s’installe à Pétra au V° siècle avant J.C. et durant six siècles tailla dans les rochers plus de 700 monuments, sur une zone s’étendant sur plusieurs kilomètres


Petra est en effet extraordinaire non seulement par ses monuments uniques et exceptionnellement bien préservés mais également par le cadre du lieu, dont les couleurs et la géologie n’ont rien à envier aux fantaisies architecturales des nabatéens. 


L’ascension du Deir, le monastère construit dans la montagne, est réalisée en 45 minutes de montée dans des escaliers aussi sinueux que sournois, mais la récompense est grande à l’arrivée : un monument epoustouflant dont les photos rendent peu idée de son gigantisme pour l’époque Une vaste esplanade vous y accueille au fond de laquelle apparaît le monumental temple du Deir. Sa façade, sculptée majestueusement dans le grés jaune d’une épaule rocheuse, est colossale (47 m de large sur 45 m de haut) et son style rappelle le Khazneh, sauf que le Deir n’est pas un tombeau mais un lieu de culte. D’ailleurs son nom : « Deir », signifie Monastère ou Couvent. En effet des moines de l’époque chrétienne étaient installés ici et certains y habitaient encore au XIII° siècle.

Jordanie | Pour conclure


Seulement 3 jours passés en Jordanie après autant de temps en Syrie. Là encore, pas de voyage organisé mais le bonheur de voyager librement en taxi américain des années 70, désossé chaque jour à la frontière... Le hasard d'une rencontre et un voyage en bus avec un groupe de (nouveaux) amis de toutes nationalités : Américain, Français, Syriens, Espagnols. Pour tous, un merveilleux voyage initiatique, des moments inoubliables : des poèmes récités à la belle étoile dans le désert, un repas nocturne échangé avec un fermier dans sa grotte privative... et surtout les trésors de la Jordanie, écrins de ce beau périple.

My Worx #3 | Pinghu

Pinghu 60x60 2007 by atticusworx

Pinghu 60x60 2007, a photo by atticusworx on Flickr.
Pinghu 60x60 - oil on canvas - 2007

août 05, 2012

Olympic Games | Most Successful Countries of All-Time - Per Capita


La table ci-dessous montre le rang du pays en fonction des médailles d'Or acquises.
The table below shows the ranking based on gold medals won.

Table: Top ranked teams based on GOLD MEDALS per million population
rankCountryGoldpopulation (millions)total gold
/million pop
1Finland1015.418.7
2Hungary15910.016.0
3Sweden1429.515.0
4Bahamas40.411.3
5Norway545.010.7
6East Germany #15316.19.5
7New Zealand364.48.1
8Denmark415.67.3
9Estonia91.37.0
10Bulgaria517.47.0

source : topendsports.com


Les Finlandais sont les meilleurs si on prend en compte le total des médailles
La Finlande est le pays le plus médaillé d'or des Jeux Olympiques en se basant sur sa population et le nombre de médailles Olympique gagnées. (...)

The Finns are Best when you consider Total Medals
Finland is the most successful currently competing country at the Olympic Games based on their population size and the number of Olympic medals won. (...)

février 14, 2012

Music Mood #3 | Gotye - Somebody That I Used To Know




Gotye, de son nom de naissance Wouter De Backer, né le 21 mai 1980 à Bruges, est un auteur-compositeur-interprète et musicien belgo-australien.

 Gotye, prononced Go-Ti-Yai or "Gauthier", is the alias of Wouter de Backer, is born the 21st of may 1980 in Bruges. He is born in Belgium and raised in Melbourne.

janvier 17, 2012

Carnet de Voyage #1 | Damas


Damas | City Guide
En ces temps de soulèvement en Syrie, voici mes souvenirs de ce pays "avant" le soulèvement populaire de Homs. Située au sud-ouest de la Syrie, à une trentaine de kilomètres avec le Liban, la ville de Damas est aussi la capitale du pays. Elle compte de nos jours plus de 4 millions d’habitants et est l’une des plus anciennes cités au monde. 

Damas fut fondée au 3ème millénaire avant JC ; au Moyen-âge, elle faisait vivre sa population grâce à son artisanat local, les sabres et la dentelle. Sa vieille ville est classée au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO et ses monuments n’ont pas été touché par le plan d’urbanisme nécessaire pour que la ville puisse s’agrandir et absorber son flot d’habitants. Cette ville était décrite par les poètes arabes anciens comme un « grain de beauté sur la joue du monde »… Lorsque les arabes sont arrivés au VII° siècle, ils ont été subjugués par Damas et sa grande Oasis, la Ghouta, si bien que nombre de poètes arabes ont dès lors qualifié Damas de « paradis terrestre ».


Avec son atmosphère d’Orient des mille et une nuits, Damas est une ville chaleureuse et bruyante où il est très plaisant de se promener et de discuter avec les artisans et les marchands. Arrivé en taxi de Beyrouth, mes premières impressions m’avaient fait l’effet d’un flot ininterrompu de taxis, voitures et camions brinquebalants, d’un tourbillon humain continu, d’un souk qui ne fermerait jamais. Cette ville grouille de vie. La foule de gens se mélange à un mouvement permanent de flux de voitures, de bruits de klaxon, des vendeurs ambulants, de taxis voulant arnaquer leur passager. Si l’on veut s’éviter les désagréments des disputes avec les chauffeurs de taxis, ou simplement un peu plus se mêler à la vie Syrienne, on peut toujours prendre un "service", ces petits minibus où l'on va joyeusement s'entasser à 10-15 dans 3m² ! Ils ont l’avantage d’être rapides et bon marché (de 5 à 10 livres la course), commodes aussi car ils s'arrêtent à la demande. Reste qu'embarquer dans l’un d’eux signifie qu’on connaisse l’itinéraire car le périple, cahoteux, est parfois erratique...



Damas | Sites remarquables
La Mosquée des Omeyyades se situe en plein cœur de la Médina, elle fut fondée en 705 après JC par le Calife Al Walid sur les fondations de l’Église Saint Jean le Baptiste, concédée par les chrétiens en échange d’une église flambant neuve. Elle abrite la tête de Saint Jean-Baptiste, relique vénérée par les chrétiens et les musulmans. Le minaret de Jésus est l’endroit, selon les croyances musulmanes, où Jésus Christ viendra combattre l’Antéchrist avant le Jugement dernier. Grand lieu de l’Islam oblige, les touristes payent, les fidèles ne payent pas, et les femmes se voient affublées d’une magnifique blouse à capuchon informe et de couleur indéterminée. Chaussures laissées à l'entrée évidemment, pas de soucis, le nombre est important, peu de risque qu'on vous les subtilise... L'entrée au détour d'une ruelle, ne préjuge pas de ce que l'on va trouver : l’édifice est vraiment à couper le souffle, le sol tout recouvert d'un marbre blanc dans lequel les visiteurs se reflètent ! Dans la cour de l’édifice s’élèvent de grandes arcades directement inspirées des palais impériaux byzantins, et certaines ont encore gardé leurs mosaïques en fond or, représentant des villes imaginaires et paradisiaques. L’intérieur de la mosquée est assez récent, puisqu’un grand incendie a tout dévasté au XIX° siècle. On peut encore voir certains restes datant d’avant l’incendie, ainsi que la tombe de Saint Jean-Baptiste, que les musulmans partagent avec les chrétiens. En effet, durant l’antiquité, l’emplacement était occupé par les païens, puis les byzantins y ont élevé une église pour laisser la place aux musulmans. Bien que la mosquée des Omeyyades soit un grand lieu du sunnisme, les chiites y viennent parfois pour y vénérer la tête de Hussein, principale figure de cette branche de l’Islam. 


Le Palais Azem : construit entre 1742 et 1752 par le gouverneur Assad Pacha El Azem, il est fait de pierres calcaires et de basalte. Vous pourrez y visiter le musée des arts et des traditions populaires. Vous aimerez vous promener dans ses jardins spacieux et arborés, agrémentés de fleurs odorantes et de jets d’eau. Cela reste un musée à l'ancienne, un peu obscur, un peu vieillot mais cela concoure à comprendre l'atmosphère décalée de la Syrie par rapport à la Jordanie ou au Liban... Un brin moderne (une partie de la population accédant à des modes de vie à l’occidental), un brin passéiste (des relents de totalitarisme facilement perceptibles), une sorte d'enclave... 


La Mosquée Tekkiyé Es Soulaymaniyé : c’est Suleyman le Magnifique qui fit construire ce couvent-mosquée en 1554. Dans les cuisines et le réfectoire du Tekkiyé, vous trouverez les collections du musée de l’Armée. La Madrasseh, école de théologie coranique que fréquentaient les étudiants se trouve juste derrière la mosquée. Vous pourrez également faire vos achats dans les boutiques d’artisanat damascène, juste à côté. 

Damas | Traditionnel

Si ce n’est la rue droite, reste déblayé par les ottomans du decumanus de la ville romaine, et le souq Hamidiyyeh, également tracé à la règle par les turcs lassés du plan anarchique du souq médiéval, la vieille ville correspond à peu près à l’idée qu’un occidental pourrait se faire d’une ville au Levant : rues sinueuses, parfois juste assez étroites pour s’y glisser, toujours des recoins qui échappent au brouhaha incessant des souqs...  Un certain charme se dégage de Damas puisque le centre historique a été assez peu restauré. On peut donc vraiment se faire une idée de ce qu’est l’orient, loin des images de cartes postales et des clichés, souvent faux, que l’on a avant de partir. La vieille ville est un véritable coffre au trésor. L’aspect de certaines rues paraît souvent peu engageant, pourtant il suffit souvent de savoir où pousser la bonne porte et de découvrir de véritables merveilles. La ville regorge en effet de multiples palais et caravansérail, et ceux qui ont été restaurés gardent leur cachet d’autant. Parfois restaurants, ou salons de thé, ils offre un moment hors du temps à qui saura les découvrir. 



Le souq des « locaux », à savoir le Souq Hamidiyyeh, jouxte la grande mosquée des omeyyades et son l’entrée n’est rien d’autre que le prolypée du temple de Jupiter.  On y trouve de tout, pour les femmes ont trouvera surtout de quoi agrémenter abayas, niqab, hijab et autres vêtements hyper glamour, mais également des sous-vêtements à faire rougir d’embarras certaines étrangères occidentales...



Les tissus sont une des traditions syriennes. Ils sont très prisés par les décorateurs et les grands couturiers occidentaux. 
Damas est surtout connue pour ses fameux brocarts. Hama est célèbre pour ses draps.
Alep est renommé pour ses foulards en soie et aux couleurs chatoyantes et évidemment pour son savon d'Alep, à base d'huile d'olive et de laurier, fabriqué par une quarantaine d'artisans.
La marqueterie : jeux, boîtes, cadres, chaises... , les nappes brodées, les narguilés, les objets en verre soufflé complètent un savoir-faire ancestral...




Damas | Gourmand

C’est dans le Souq Hamidiyyeh  que se trouve Bakdash, LE glacier de Damas. Il est à l’image de la ville, « victime » du flot incessant de monde qui se presse à ses portes (et surtout autour de ses cornets). La boutique est immense et rythme sa journée au son des employés qui battent la crème glacée et les pistaches. L’équipe est impressionnante, on voit aller et venir une légion de serveur, slalomant entre les clients affamés, maîtrisant parfaitement leurs plateaux remplis des précieuses coupelles. La prestation la plus connue de Bakdash, c’est en effet sa crème glacée aux pistaches pilées, un régal pour les sens. Une montagne de crème glacée, qui n’en finit pas de s’enrouler autour de la cuiller tant elle est élastique, ses pistaches fraichement pilée… Un véritable bonheur pour tout gourmand qui se respecte ! 

La Syrie est un pays où les anciennes coutumes et traditions sont restées très marquées, mais la production culturelle est assez impressionnante, et même si les centres culturels étrangers ont leur part dans l’activité de la ville, les productions et événements syriens y ont une part non négligeable. En effet, tant que l’on n’aborde pas les sujets qui fâchent, les syriens sont très expansifs, bavards et créatifs. Les boîtes de nuit ne sont pas autorisées au sens strict par le régime Syrien, on trouve donc des restaurants où, après 11h, on retire les tables et l'on se prête volontiers à la plus exubérante des fêtes nocturnes avec musiques orientales modernes. Halte aux préjugés, on y trouve de l’alcool, surtout dans les quartiers chrétiens où cela ne pose pas de problèmes. On pourra alors déguster de l’Arak, une espèce de pastis mais à la réglisse, les vins du Liban, syriens pour les plus courageux, ainsi que les bières locales, à savoir Al-Maza (libanaise) et la meilleure, Barada. La Barada c’est tout un concept : une bière qui ne fait pas de mousse...


Pour conclure, la Syrie était lors de ma visite en 2005 un pays ambivalent : à la fois dictature militaire avec une armée omniprésente et des sujets inabordables en public (même avec des amis proches par crainte de la police secrète) et à la fois un pays où régnait une atmosphère hors du temps, propice aux rencontres, aux discussions animées et joyeuses tant qu'on ne parlait pas de sujets sensibles. Qu'en restera t'il demain ?